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La force d’ibeacon, c’est la possibilité de « digitaliser » un lieu, un espace ou un objet

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Ibeacon

Interview de Mathieu Drouet fondateur de l’Agence Take a Sip

Takeasip est une entreprise qui va fêter sa dixième année. On poursuit notre évolution sur un projet plus spécifique de ventes, conseils avec du storytelling autour du vin. La partie « digital » de Takeasip va se réincarné au travers de prestation que je vais porter en tant que consultant indépendant.

Quelles sont les spécificités et les défis de la relation client dans votre domaine ?

La grosse majorité de nos clients est composé de domaines viticoles ou d’entreprises culturelles. On retrouve souvent les mêmes schémas entre un vigneron et une rockstar. Le monde viticole et le monde de la musique ont en communs une dualité entre l’industrie et l’artisanat. Les crises, les tensions et les mutations sont souvent similaires. La musique est souvent un bon laboratoire pour expérimenter des nouveaux moyens communications.

Pouvez-vous nous parler de la technologie Ibeacon ?

Ibeacon est une technologie qui date de 2013 et repose sur la norme Bluetooth 4 présente dans tous les téléphones, tablettes et ordinateurs. L’idée derrière est simple, un émetteur Bluetooth informe de sa présence le device qui passe à proximité via une notification. En fonction de ce que l’on veut faire avec cette détection, on peut interagir avec le téléphone pour notifier, renseigner, accompagner le visiteur, le client. On arrive à savoir où se trouve le client dans un lieu, à savoir s’il touche ou déplace un objet, à déclencher (avec son accord bien sur) une action sur le téléphone. La première force d’ibeacon, c’est la possibilité de « digitaliser » un lieu, un espace ou un objet sans grosse infrastructure technique. Un simple émetteur ibeacon coute 30 euros à l’unité, il peut émette sur 30 mètre pendant 2 mois. La deuxième force d’ibeacon est de permettre aux visiteurs, aux clients d’avoir des informations supplémentaires sur un lien et un objet. Du contenu pertinent et de qualité diffusé via un dispositif simple, c’est assurément bénéfique pour tout le monde. Et pour la personne qui l’utilise, il est possible d’obtenir des données précieuses sur le comportement des utilisateurs. La technologie évolue encore pour devenir de plus en plus simple par exemple via le projet Physical Web de Google qui permet d’interagir directement via un navigateur web sur le téléphone sans passer par une application dédiée. Tout est prêt pour faire des grandes et belles choses avec ibeacon.

Enfin votre actualité pour la fin de cette année 2016 ?

Une fin d’année 2016 assez chargé pour nous. On se concentre sur la re-fondation de l’agence. D’un point de vue technologique, je me concentre sur les robots de conversations, Polymer – Material Design de Google, la réalité augmentée et virtuelle, le déploiement de sites statiques avec des générateurs comme Hugo. Et je termine aussi une belle année de conseil pour le CRFPE et la CAF du Pas de Calais pour la réalisation d’un bel outil qui va permettre aux responsables des assistantes maternelles d’échanger et de communiquer plus simplement.

 

Interview réalisée par Romaine Klein
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